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La recherche menée sur plus d’un siècle, abouti à une conclusion saisissante en faveur de l’hypothèse du psi et cette conclusion est confortée par une convergence d’évidences en provenance de domaines variés. Cependant, les effets psi sont petits et difficiles à reproduire, surtout en laboratoire. Cette difficulté à démontrer un effet psi semble ainsi dénoter avec l’accumulation d’évidences.

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Une façon de dissiper ce paradoxe apparent est de prendre en considération le fait que le psi résulte d’une capacité spéciale qui dépend de conditions et de circonstances peu comprises. De ce fait, nous ne nous attendons pas à produire un effet psi à chaque fois qu’une expérience est menée. Ceci est bien sûr, une propriété commune à tous les savoir-faire humain : tout comme beaucoup savent jouer au football, peu savent le faire à un niveau professionnel, et même parmi les professionnels, de nombreux tirs sont nécessaires avant de pouvoir marquer un but.

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L'élusivité du psi est une entrave aux expériences menées et la recherche répond à cette difficulté de deux façons. La première consiste à rechercher les traits qui indiquent une capacité psi chez un sujet, la deuxième est d’élaborer des protocoles plus fiables, indépendamment du sujet. La nécessité d’élaborer un protocole plus fiable est la motivation du projet Selfield*. En effet, ce protocole permet de plonger le sujet dans un environnement favorable à l’apparition de certains états mentaux et d’un effet psi. Le protocole Selfield joue un rôle clé dans le projet Psi@lamaison (Psi@home) qui est actuellement mené par IMI Recherche. Une présentation plus détaillée de ce protocole a été publié dans le Journal of Parapsychology en 2019.

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 * Le nom « Selfield » - le « champ du moi », en français - fait référence au fait que le protocole est précognitif, c’est à dire au fait que l’effet psi implique un lien avec le futur « moi » du sujet de l’expérience. C’est comme si notre expérience était étendue à travers un champ au sein duquel le passé, le présent et le futur co-existe.